L’innovation au cœur de notre métier

L’entreprise attend aujourd’hui de son avocat qu’il réunisse l’ensemble des qualités suivantes : la disponibilité, la réactivité, le pragmatisme, l’agilité, la proactivité et l’innovation, le tout au service de la stratégie.

 

DÉCIDEURS. Qu’est ce qui fait la force du cabinet Simon Associés aujourd’hui ?

FRANÇOIS-LUC SIMON. Sans aucun doute la diversité de nos clients. La typologie de nos clients est variée : grands groupes internationaux (français ou étrangers), ETI, PME-PMI familiales florissantes, plus petites structures en devenir. Leurs besoins le sont tout autant : de la création de réseau à des opérations de croissance externe ou interne, en passant par l’accompagnement stratégique dans le déploiement ou redéploiement de leurs enseignes. La collaboration du Cabinet avec nos clients porte ainsi sur l’ensemble des thématiques qu’ils sont susceptibles de rencontrer : problématiques quotidiennes inhérentes à chaque société, mais également assistance plus globale sur un projet en particulier, dans l’appréciation de la faisabilité de celui-ci et la recherche d’alternative adaptée. Nous accompagnons ainsi nos clients dans tous leurs besoins structurants, stratégiques et opérationnels.

Dans ce cadre, nous percevons chaque jour davantage que l’avocat recherché par l’entreprise est un avocat qui dispose bien entendu d’une compétence juridique, mais également, et surtout, qui présente d’autres qualités tout aussi déterminantes que sont la disponibilité et la réactivité, le pragmatisme, une connaissance des besoins de l’entreprise et de sa réalité opérationnelle, ainsi qu’une capacité d’innovation.

L’innovation est l’une des nouvelles qualités que les clients attendent de leur Conseil. L’avocat doit être porteur de solution mais de solutions nouvelles innovantes, qui permettront au client de se démarquer sur son secteur, éventuellement de prendre de l’avance par rapport à ses concurrents.

Pouvez-vous nous parler de votre expertise à l’international ?

Nous avons conscience depuis de nombreuses années de la nécessité pour un Cabinet d’avocats d’avoir une dimension internationale, ce besoin étant de plus en plus important pour nos clients dans le cadre de leur développement. Nous avons ainsi tissé au fil du temps un réseau important de partenaires à l’étranger, qui nous permet d’opérer sur tous les continents, dans plus de 40 pays : Algérie, Argentine, Arménie, Azerbaïdjan, Bahamas, Bahreïn, Belgique, Birmanie, Bolivie, Brésil, Bulgarie, BVI, Cambodge, Cameroun, Chili, Chine, Chypre, Colombie, Corée du Sud, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Dubaï, Égypte, El Salvador, Estonie, États-Unis, Guatemala, Honduras, Hongrie, Île Maurice, Inde, Indonésie, Iran, Italie, Luxembourg, Malte, Maroc, Nicaragua, Oman, Panama, Paraguay, Pérou, Portugal, RD du Congo, République Dominicaine, Sénégal, Singapour, Thaïlande, Tunisie, Uruguay, Venezuela, Vietnam.

En outre, nous sommes conscients de la place essentielle qu’occupe la Chine à ce jour dans l’économie mondiale et convaincus que celle-ci ne va cesser de s’accroître à l’avenir. Nous avons donc dès 2011 implanté un bureau SIMON Associés en propre à Beijing ; nous nous sommes, pour ce faire, adossés au premier Cabinet chinois, le Cabinet YINKE, comptant plus de 7.000 avocats en Chine et avons ainsi significativement conforté notre présence dans ce pays.

Le Cabinet a ainsi noué de nombreuses alliances avec des partenaires que nous avons personnellement rencontrés et qui nous ressemblent, s’agissant tant des domaines de compétences que de la typologie des clients qu’ils accompagnent.

Ce maillage international est un réel atout pour nos clients leur permettant, ainsi qu’à nous-mêmes, d’avancer vite, et en sécurité.

Le contexte réglementaire est complexe et évolue très vite : quelles sont vos « garanties » en termes d’agilité et réactivité ?

Les évolutions législatives et réglementaires régulières impliquent effectivement de rester alertes et attentifs. Nous suivons ainsi de près l’actualité et l’analysons au quotidien, dans le cadre de nos différentes parutions, notamment au travers de la Lettre du Cabinet, la Lettre des Réseaux, ou encore les articles publiés dans des revue spécialisées, telle que l’Essentiel de la Distribution.

Cet investissement quotidien nous permet précisément d’être agiles et réactifs, et même prospectifs.

Nous avons à cœur d’être actifs dans l’évolution de notre matière ; être porteurs d’idées, être critiques, être innovant dans l’appréhension et la résolution des problématiques de nos clients sont des valeurs essentielles défendues par notre Cabinet et dont il se revendique.

Quels sont vos principaux défis pour les prochaines années ?

Nous avons 3 défis à relever.

Nous voulons continuer à former nos avocats, pour qu’ils restent des « hyperspécialistes ». Cela implique de leur proposer des formations très pointues en droit, en particulier sur les évolutions législatives qui les concernent ou sur des thématiques transversales ; des professeurs de droit s’y emploient. Cela implique aussi de leur proposer des formations dans des domaines non-juridiques, mais néanmoins complémentaires des premières.

Nous ne souhaitons pas seulement « suivre » ou appliquer notre matière, nous voulons la « précéder » et la faire évoluer. Par exemple, l’ordonnance du 24 avril 2019 portant refonte du Titre IV du Livre IV du code de commerce mobilise actuellement nos forces pour faire évoluer le texte dans le cadre de la Loi de ratification.

Nous voulons accorder à l’intelligence artificielle la place qui lui revient. Nous avons à anticiper la place que l’intelligence artificielle va finalement atteindre dans notre métier. Nous devons vivre cette évolution, non comme une crainte, mais comme une chance de redimensionner le rôle de l’avocat.